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Le blog de Matthieu Delgrange

Web & nouvelles technologies

mercredi 31 janvier 2007

Pascal Nègre nous étonnera toujours… (DRM) - Sur le bolg de Jeremie Berrebi

http://www.berrebi.org/2007/01/28/pascal-negre-nous-etonnera-
toujours-drm

dimanche 28 janvier 2007

Les sorties de disques de plus en plus accompagnées par une promo web

Zoom sur deux opérations de lancement récentes.

 Le clip de Zazie
Zazie a envoyé une note à ses amis-fans via MySpace (son profil MySpace) pour annoncer la sortie imminente de son nouvel album nommé "Totem" et la possibilité d'écouter des extraits en avant-première sur son site internet. La note est un parfait exemple de bon buzz web-marketing : une petite vidéo sympa jouant la proximité (dispo sur You Tube) et un lien vers son site internet Zazieonline. Le site est très bien fichu, il permet d'ailleurs déjà d'écouter un premier extrait de Totem. Le site intègre une partie privative qui ne sera consultable qu'en ayant acheté le CD, grâce au système Opendisc. Bref, on a déjà envi d'avoir le disque !

 Le saut de l'ange - Calogero
Calogero a lui aussi envoyé une note à son fan club pour annoncer la sortie d'un nouveau single. M'étant inscrit à la newsletter de Calo via l'Opendisc de son précédent album, je trouve bien vu de recevoir ce genre de mail. Mais la mise en oeuvre de cette opération de lancement est très décevante : pas de photo de Calo, ni de site dédié ou même d'une explication, on est immédiatement dirigé vers un système de paiement dont l'interface est un peu "rude" (Cliquez sur l'image ou ici pour vous faire une idée). La pré écoute n'est disponible que pour Internet Explorer. A mon avis, le taux de retour de cette campagne est proche de celui que génèrerait un mail dont le sujet commencerait par "Cheap Viagra" !

mardi 23 janvier 2007

DRM ou pas DRM ?

Les DRMs se sont imposées sur tous les magasins de téléchargement de musique, car c'est à cette unique condition que les majors ont accepté la distribution de leurs catalogues sur internet. Cela dit, ce système de protection des droits d'auteur reste très critiqué par les acheteurs. La question revient sur le tapis des majors, notamment au MIDEM.

Lors du lancement des offres commerciales de musique en ligne, le piratage était complètement intégré au mode de consommation de la musique électronique. Lancer un iTunes sans DRM aurait probablement tourné à l'échec car chaque morceau acheté aurait vraisemblablement été mis à disposition via les réseaux de partage.

Aujourd'hui, les DRMs semblent moins indispensables. En effet, les moeurs ont évolué : développement d'offres commerciales et sanctions potentielles ont remis une partie du troupeau dans le droit chemin. De plus, et surtout, le système de protection de droits d'auteur souffre d’un grosse lacune : une protection partielle ! Même si il est impossible de pirater le fichier musical avec DRM, il est très facile de contourner la DRM, par exemple en gravant un CD audio ou en enregistrant à partir d’une source numérique... Et avec la puissance des réseaux de partage, il suffit d’une personne pour assurer une diffusion mondiale.

Les DRMs sont d’autant plus remises en question qu’en plus de leur faible niveau de protection, leurs mises en Å“uvre imposent des contraintes techniques, qui sont probablement un frein à l’achat :
  • Fortes incertitudes sur la conservation à long terme de son achat : est-il possible de faire une sauvegarde ? Que se passe-t-il si je change de PC ? De lecteur multimédia ?
  • Système moins flexible qu’un CD, notamment pour le prêt et la mobilité.
Les majors vont-ils céder sous la pression des distributeurs ? A mon avis, ce n’est qu’une question de temps. La non protection de la musique digitale suffira-t-elle pas à ramener de l’or chez les majors ? Je pense que l’offre globale de musique électronique doit encore se rendre plus fonctionnelle et séduisante.

mardi 16 janvier 2007

Jobs va-t-il (encore) réinventer le marché de l’informatique ?

 Jobs présente l'iPhone
L'iPhone est-il la troisième révolution apportée par Apple, comme nous l'a annoncé Steve Jobs ?

Le Mac & l'iPod sont chacun arrivés dans un contexte particulier qui a favorisé leurs développements commerciaux. Le Mac dans un marché de l'informatique quasi naissant, où la simplicité d'utilisation des ordinateurs n'était pas un critère différentiant, et le couple iPod-iTunes dans un marché immature ou aucun key player n'avait développé d'offre complète.

L’iPhone arrive, lui, dans un marché établit, mais qui selon moi laisse quelques marges de manoeuvre.
  • Les téléphones actuels sont verrouillés et très peu inter opérables avec les autres outils informatiques. Aussi bien en terme d'ajout d'application que de standardisation de périphérique, les Nokia ou autres Motorola ont longtemps fait le blocus. L'arrivée de ports USB sur les téléphones est un exemple d’ouverture récente lâchée sous la pression des utilisateurs. On est loin de la réplication de photos, musique ou autres documents proposé par l'iPhone.
  • La partie software est très souvent bâclée. En téléphonie, le software est conçu et réalisé en fin de processus de développement d'un téléphone, souvent dans l'urgence. Avez-vous déjà lu la documentation de votre téléphone évolué ? Son contenu est généralement consternant et en fort décalage avec les capacités du téléphone.
La valeur ajoutée de l'iPhone est le credo de Steve Jobs : simplicité d'utilisation alliée à une offre complète et intégrée, ce qui implique évidemment une réponse positive aux deux points ci-dessus. Face à cette offre plus proche de nos attentes, les key players vont probablement profiter du délai de mise à disposition de l'iPhone pour revoir leur copie, tout en restant dans leur gamme de tarifs, qui est inférieure à ceux prévus pour l'iPhone.

Sans casser le marché, je pense que l'iPhone préfigure l’avenir de la téléphonie mobile : un véritable prolongement de nos PC, et non un remplacement comme certains l'ont rêvé. Jobs, toujours un gourou à suivre…

vendredi 05 janvier 2007

La télé sur les mobiles, bientôt pour tous

Actuellement, la télé en direct sur les mobiles est disponible par une communication donnée entre votre opérateur et votre mobile. Cela coûte donc de l'argent puisque vous utilisez le réseau de téléphonie. Cela coûte même pas mal car le réseau de téléphonie n'a pas été conçu pour diffuser de la télé.

Et si votre téléphone intégrait un récepteur hertzien ? Le DVB-H est une norme adaptée à la mobilité permettant la diffusion de la télévision via un réseau hertzien. Regarder la télé sur un téléphone devient très simple & économique puisqu'il suffit de disposer d'un tuner TV intégré au téléphone. Ce système a déjà été testé en France (Articles sur ZDNet : 1 et 2).

Quand le CSA va-t-il annoncer la disponibilité de l'équivalent de la TNT sur nos mobiles ?